Le millésime 1965 est l'un des plus difficiles du 20e siècle à travers toute la France. Cela dit, il revêt une forte valeur symbolique, particulièrement apprécié pour marquer les 60 ans d’événements en 2025, tels qu'un anniversaire ou un anniversaire de mariage.
Les vignerons ont dû adopter des techniques spécifiques pour extraire le maximum d'arômes de leurs raisins, mais le millésime a été grandement compliqué par des pluies abondantes.
À Bordeaux, le printemps a été frais et humide, retardant la floraison et provoquant une mauvaise pollinisation. Ensuite, un été frais et pluvieux a été suivi d’un mois de septembre également très humide, crucial pour la maturité des raisins. Les cabernets et merlots n’ont donc pas atteint leur maturité optimale. Les vins rouges sont légers, avec des tanins mal intégrés, et les vins blancs manquent de concentration aromatique.
En Bourgogne, la situation a été tout aussi difficile. Les pinots noirs et chardonnays n’ont pas atteint une maturité complète. Les rouges manquent de leur palette aromatique habituelle et sont marqués par une acidité excessive, tandis que les blancs présentent des arômes peu développés.
La Champagne a également été confrontée aux mêmes conditions climatiques. Le printemps froid, l'été frais et humide, et un automne pluvieux ont entraîné une production de base faible en arômes, contraignant les maisons à s’appuyer sur leurs vins de réserve pour créer des assemblages. Peu de Champagnes millésimés ont vu le jour en 1965.
Le Rhône n’a pas été épargné non plus. Dans la Vallée du Rhône Nord, les syrahs ont souffert du manque de chaleur, produisant des vins maigres. Au sud, les grenaches, mourvèdres et syrahs ont également manqué de maturité, donnant des vins moins concentrés, avec des arômes dilués. Les blancs issus de marsanne, roussanne et viognier manquent d’équilibre, avec une acidité trop marquée.
Les régions de la Loire, du Languedoc-Roussillon et de l’Alsace ont elles aussi subi des conditions météorologiques défavorables, compromettant la pleine maturation des cépages.
Le millésime 1965 est donc davantage connu pour ses échecs que pour ses réussites, bien que quelques grands noms, comme le Château Latour à Bordeaux, aient réussi à produire des vins de grande qualité.
Après trois années difficiles, Bordeaux attendait enfin un grand millésime, et avec une récolte modérée en 1975, le millésime a été accueilli avec enthousiasme. Cependant, d'importantes disparités ont marqué l'année : certains vins se sont révélés durs, tanniques et asséchés, tandis que d'autres, à Pomerol, Pessac-Léognan, Saint-Julien, et Pauillac, ont été une réussite remarquable (Château Haut-Brion, Château La Mission Haut-Brion, Château Pétrus, Château L’Évangile, Château Lafleur, Château Lafite Rothschild, Château Mouton Rothschild, Château Latour, Château Gruaud Larose...). Certains rouges de Bordeaux ont mis jusqu’à 25 ans à atteindre leur pleine maturité, nécessitant une grande patience. En revanche, d’autres vins, moins fruités, sont restés trop tanniques et déséquilibrés.
En ce qui concerne les vins blancs de Bordeaux, notamment les Sauternes, le Château d'Yquem 1975 est exceptionnel, tout comme le Château Climens, le Château Coutet, le Château De Fargues et le Château Rieussec, qui sont également excellents.
La Bourgogne, en revanche, n'a pas connu le même succès. Le millésime 1975 y est considéré comme mauvais, aussi bien pour les rouges que pour les blancs. En Champagne, les millésimés de 1975 offrent encore aujourd'hui un profil vineux, bien mûr et complexe, avec un grand potentiel de garde. En revanche, aucun vin notable ne ressort particulièrement dans le Rhône et l'Alsace pour cette année.
L’année 1985 est considérée comme un excellent millésime pour les vins de Bordeaux. Bien que l’hiver ait été très froid (avec des températures atteignant -14°C), les conditions climatiques qui suivirent furent particulièrement favorables, notamment un mois de septembre exceptionnellement chaud et sec, le plus favorable jamais enregistré à l’époque. Cette combinaison a donné naissance à de beaux vins rouges à Bordeaux, agréables dès leur jeunesse. Les Grands Crus Classés de Margaux, Pauillac, Saint-Estèphe et Saint-Julien, qui ont pu récolter leurs cabernets en octobre, ont produit des vins remarquables. Pomerol a également réalisé un très bon millésime, bien que Saint-Émilion ait été un peu plus hétérogène.
Les prix des vins de 1985 étaient élevés à leur sortie, mais ils se sont ensuite stabilisés. Les vins blancs de Bordeaux, en revanche, sont moins réussis, bien que le Domaine de Chevalier, le Château Haut-Brion et le Château Laville Haut-Brion se distinguent par leur qualité. Pour les Sauternes, 1985 fut une année moins favorable, car le mois d’octobre sec n’a pas permis le développement optimal du botrytis.
En Bourgogne, les conditions climatiques furent similaires à celles de Bordeaux, avec un gel sévère en janvier (-24°C en Côte de Nuits). Néanmoins, grâce à un bel été et à un mois de septembre clément, le millésime 1985 fut de très grande qualité, avec une légère préférence pour les rouges de garde, plus profonds, riches, mûrs et équilibrés.
La Champagne a également produit un excellent millésime en 1985 (notamment chez Louis Roederer et Laurent Perrier), mais en quantité limitée.
Dans la Vallée du Rhône, les millésimes 1985 de Côte-Rôtie et Hermitage sont superbes, tandis que la Loire a brillé avec des vins liquoreux remarquables et un magnifique Clos Rougeard. L’année 1985 fut également très réussie pour les vins d’Alsace, ainsi que pour les Madiran d'Alain Brumont (Montus et Bouscassé), qui ont commencé à se faire connaître grâce à ce millésime exceptionnel, tout comme les vins du Jurançon.
Le millésime 1995 est une très belle année pour les vins de Bordeaux, avec une récolte volumineuse. L’année a été marquée par une période estivale très chaude de juin à août, suivie par une dizaine de jours de pluie en septembre. Cependant, les appellations de Pomerol, Saint-Julien et Pauillac ont été moins affectées par ces pluies. Par la suite, le beau temps a permis la récolte de cabernets sauvignons bien mûrs. En conséquence, les vins de l’année 1995 sont particulièrement réussis dans les appellations suivantes : Pauillac, Pessac-Léognan (rouge), Pomerol, Saint-Émilion et Saint-Julien. Tous les premiers crus classés du Médoc ont également produit des vins remarquables en 1995.
En revanche, pour les vins blancs de Bordeaux, le millésime est plus hétérogène, avec des résultats assez moyens à Sauternes.
En Bourgogne, 1995 a été une année précoce et de bonne qualité, mais avec une récolte limitée en volume. Les vins rouges de la Côte de Nuits sont souples mais bien structurés, tandis que les vins blancs de la Côte de Beaune sont suffisamment concentrés et riches pour bien vieillir, même si certains peuvent souffrir d’oxydation prématurée.
En Champagne, les chardonnays de 1995 se distinguent par leur équilibre, leur vivacité et leur potentiel de garde.
Dans la Vallée du Rhône, la syrah a brillé avec de belles Côte-Rôtie et des Cornas superbes en 1995. Le millésime est plus chaleureux dans le Rhône Sud, mais les vins ont un bon potentiel de garde.
Les vins de Loire sont séduisants en 1995, avec des rouges aptes à vieillir. Cette année marque également le début d'une trilogie magique pour les vins blancs liquoreux de Loire (1995, 1996, 1997).
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